Olivier Elu, des épaves normandes au titre mondial

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« L’apnée fait appel à des valeurs qui me plaisent », explique Olivier Elu. Il faut dire que le compétiteur a un parcours étonnant : adepte de la chasse sous-marine en Normandie, arrivé à Lyon depuis quelques années – et à l’apnée en même temps, il a décroché le titre de vice-champion du monde à Mulhouse en juillet dernier. Rencontre.

Olivier Elu apnée

Avant tout, « un bon mental »Olivier Elu

Avant de se mettre à l’apnée en compétition, Olivier Elu a pratiqué l’apnée en loisir et la chasse sous-marine dans les eaux normandes. Il en garde d’ailleurs des souvenirs émerveillés : « en septembre, quand l’eau est très claire avec une bonne visibilité, c’est fantastique et spectaculaire de voir les épaves du débarquement. » Et avant cela encore, il y a eu du volley pendant plusieurs année
s dans le Nord, sa région natale. Plusieurs disciplines sportives, plusieurs pratiques aussi… et une découverte de l’apnée en compétition à son arrivée à Lyon « pour des raisons professionnelles. »

Il rejoint alors le Cyrnea Lyon. « L’ambiance était sympa et il y avait un challenge à relever, l’apnée fait appel à des valeurs qui me plaisent », souligne-t-il. En fait de challenge, Olivier relève celui de la compétition. Un deuxième souffle dans la carrière d’un sportif, même la quarantaine passée. Il faut dire que selon le Lyonnais d’adoption, l’âge est plutôt un atout : « il faut avant tout avoir un bon mental, l’apnée demande une certaine maturité. De ce point de vue, on n’est pas au mieux de sa forme à 20 ans ! », s’amuse-t-il.

Vice-champion du monde à Mulhouse

En championnat de France, Olivier décroche un titre de vice-champion en combiné en 2014 à Chartres. En 2015 même médaille, avec en prime l’argent en dynamique et le bronze en dynamique sans palme (DNF).

Mais la surprise, c’est la sélection aux Championnats du monde Indoor CMAS à Mulhouse, en juillet dernier, avec l’Equipe de France. « J’avais peur d’être ridicule », évoque Olivier Elu. Qui se prépare au mieux à cette échéance : « on a mis en place un programme assez intense et j’ai beaucoup travaillé pour arriver bien préparé. »

Et en « gérant le stress », Olivier réussit tellement bien sa course… qu’il finit sur un titre de vice-champion du monde en dynamique sans palmes. « Je connaissais la performance à réaliser et quand je me suis rendu compte que j’allais y arriver, il y a eu beaucoup beaucoup d’émotion. »

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